Rencontre avec mon nouvel oncologue

Ce matin, je suis allée au CAC pour une consultation avec mon nouvel oncologue. C'est une jeune femme très douce et qui semble vouloir m'écouter.

L'entretien se passe bien.

Je ressors du bureau et me dirige vers la sortie. Elle me demande où je vais. Je lui réponds que je rentre chez moi ! 

Elle me fait entrer dans le bureau et me dit :                                                                                                      

"Mais vous avez maintenant votre perfusion d'HERCEPTIN !"                                                                                        

- Pardon ?                                                                                                                                                    "On continue toutes les 3 semaines les perfusions l'HERCEPTIN, on ne vous l'a pas expliqué ?" - J'ai cru comprendre qu'elles recommenceraient APRÈS la radiothérapie, ai-je répondu. "Non, vous avez mal entendu, on ne peut pas arrêter comme cela l'HERCEPTIN", me répond-elle, "je vais vous conduire en salle d'attente où une infirmière viendra vous chercher". 

conduire en salle d'attente où une infirmière va vous prendre en charge".

Je la suis, résignée, révoltée : mais qu'est ce qu'il m'a raconté "l'autre" ? Vraiment, c'est pas clair ! Je m'assieds en salle d'attente et là, explose en larmes. Des patients et leur famille me regardent. Je sors presqu'en courant et prends les escaliers pour me calmer dehors. Je n'arrive pas à stopper mes pleurs. Mais il le faut ! Je dois remonter sinon ils vont me chercher.

Je retrouve ma place et quelques minutes plus tard, une infirmière me conduit dans une salle où sont déjà installés trois personnes. Je n'ai pas mis mon patch. Je le lui dis. Elle me répond que cela va aller vite et qu'en fait cela ne fait pas mal. Foutaises !

Quand elle repart après m'avoir "branchée", je me lève pour vérifier si c'est bien de l'HERCEPTIN que l'on diffuse ...

Avant de partir, je lui demande si elle peut appeler le VSL et me donner un bon de transport. Elle me répond que je suis venue en bus et qu'elle n'a pas le temps.

Je prends mes clics et mes clacs et je m'en vais, les jambes flageolentes. Métro, bus, enfin maison ! Je me couche coeurée ...