Deuxième chimio

Ce matin, le VSL m'a cherché à 9h pour être au Centre Anti Cancéreux à 9h30.                                                               Depuis 5 jours, j'ai moins d'effets secondaires : les produits ont été éliminés.

Je me sens d'attaque. Et puis, j'ai reçu tellement de messages de ma famille, de mes amis, par mails, cartes ..., que je me sens "portée", soutenue, aimée.

Je dois me battre même si c'est dur.

Le déroulement de la journée est le même : pose de l'aiguille de Huber dans ma chambre implantable par l'infirmièr qui prélève pas mal de tubes de sang (je ne regarde pas) puis d'une poche de NaCl en attendant d'abord la visite de l'interne qui me pose plein de questions sur les répercussions de la première chimio, puis celle de l'oncologue qui donne son feu vert pour commencer en fonction de mes résultats sanguins.

Auparavant, on me pèse et on me prend toutes les constantes : Tension Artérielle (TA), pouls et saturation en oxygène (Sat).

J'attends patiemment.

Quand l'oncologue vient me voir, il me dit sa surprise de voir tous les effets indésirables que j'ai eu. Il me parle également de l'homéopathe que j'ai vu lundi. Sarcastique, il me demande s'il n'est pas trop cher de se faire suivre et commander les médicaments qu'il m'a prescrit ... Je ne relève pas mais suis quand même intriguée par son comportement.

Mon mari se renseigne sur internet.                                                                                                                                       En 1999, mon oncologue a assigné en justice l'homéopathe car une de ses patientes avait refusé la chimiothérapie et s'est faite soigner par l'homéopathe en question. Elle a eu 10 ans de rémission. Est apparue alors une récidive qui, elle, a dû être traitée par chimio. Grâce aux témoignages de plusieurs patientes, dont cette femme, l'homéopathe en question n'a eu qu'un mois d'interdiction d'excercer.

Je comprends mieux.