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SEIN GAUCHE
30 juin 2014

La vie, deux ans après un cancer

L’Institut National du cancer (INCa), en partenariat avec l’Inserm, vient de révéler les résultats de son étude Vican2

cancer-cellconsacrée aux conditions de vie deux ans après le diagnostic des personnes atteintes d’un cancer.

Fatigue, douleurs, discriminations, impacts sur la vie familiale et l’environnement professionnel…

Après un cancer, la vie n’est plus la même.

Selon l’INCa, plus de 3 millions de personnes vivent aujourd’hui en France après un cancer.

Deux ans après, selon le rapport, les cadres se sentent moins exténués que les employés, eux-mêmes moins fatigués que les personnes sans emploi.

Le type de cancer, le sexe du malade et sa catégorie socioprofessionnelle «doivent être pris en compte afin de proposer un panel d'interventions adaptées pour gérer la fatigue et optimiser la qualité de vie des personnes » précisent les auteurs de l’enquête.

 

sexoBaisse de la libido, une réalité difficile à vivre

Selon le rapport, la vie de couple est renforcée durant la maladie tandis que la libido en pâtit : 84% des hommes et 69% des femmes partagent toujours leur vie avec la même personne deux ans après le diagnostic du cancer.

 

 

En revanche, plus de la moitié des malades et notamment les hommes confient être victimes d’une baisse de la libido (53%) ou de sa disparition (22%).

 

Les causes de ce symptôme étant la diminution de l’estime de soi et la fatigue.

Face à ces chiffres, l’INCa rappelle que les personnes atteintes d’un cancer ne doivent pas hésiter à aborder le sujet avec le personnel médical et les professionnels de santé, la sexualité faisant « partie intégrante d’une meilleure qualité de vie ».

 

Des répercussions sur la vie professionnelle et sur les revenus

monde et santéLa maladie affecte la vie professionnelle du patient, notamment les moins diplômés, les plus jeunes, les plus âgés, les ouvriers, les employés et les précaires.

Deux ans après le diagnostic, 6 personnes sur 10 avaient encore leur emploi contre 8 au moment du diagnostic.

Les inégalités sont accentuées par la gravité du cancer : un cancer de bon pronostic bénéficie d’un taux de maintien de l’emploi de 89% pour les cadres et 74% pour les employés et ouvriers contre 48% et 28% pour un cancer de mauvais pronostic.Les revenus des ménages sont impactés par l’annonce de la maladie.

Alors qu’au moment du diagnostic 20% des personnes atteintes de cancer sont considérées comme « pauvres », avec un revenu égal ou inférieur à 1000 euros par mois, deux ans plus tard, le taux atteint les 25,1%. La perte de l’emploi est bien évidemment une des causes de la baisse des revenus mais selon les auteurs de l’enquête, elle peut être également expliquée par la diminution du temps de travail.

Le cancer, considéré comme la plus redoutable des maladies, est un combat de chaque jour et même si des progrès se font certes sentir dans le traitement et l’accompagnement de la maladie, il reste une épreuve et change la vie de la personne qui en est atteinte.

 

 

 

 

femme-qui-dortLa fatigue, un symptôme partagé 

L’étude dévoile que, deux ans après un cancer, les personnes se sentent encore fatiguées : 60% des femmes en ressentent les effets contre 37% des hommes.

Le degré de fatigue semble également différer selon le type de cancer. Ainsi, le cancer le plus fatiguant est celui du poumon puisque 70% des malades déclarent se sentir épuisés deux ans après le diagnostic contre 30% pour le cancer de la prostate ou le mélanome. 

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Commentaires
B
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> je n'ai pas lu entièrement votre histoire, mais connaissant le problème, je compatie. En tout cas, j'espère que les choses ce sont arrangées depuis. Après dure période, il y en aura obligatoirement une excellente. Pourtant, c'est long d'attendre!!!<br /> <br /> Bonne chance!
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